Venise

le pavillon japonais à la biennale d'architecture recouvert de subtiles dessins pour représenter toutes les villes possibles : les villes-forêt, les villes-lac, les villes-tour, les villes-monde, les villes-ciel, les villes-villes, à la manière des villes invisibles d'Italo Calvino, dans le sens japonisant de fresques douces et arborées, voici un bel endroit pour se retrouver et regarder les visiteurs

"Deux couples pour Venise", un titre pour un film-canular, pour un film social. Ces deux couples ne pouvaient être que français. Chaque couple se fonde sur un échange de pratiques, et de similitudes.

Mon mari "offert" nous quittera dans la nuit, probablement à Lausanne. J'avais cru d'abord le reconnaître : une personne m'avait proposé un lit à louer dans un appartement avec deux siciliens, et il lui ressemblait. Mais apparemment rien à voir.
Au matin, donc j'étais seul. Une fois les lits remis à leur place, je me retrouva avec une place vide, idéale pour étendre les jambes, mais surtout entouré de deux couples, les mêmes couples. Le train avait changé de sens, je me retrouvais donc à contre-sens et donc enfin homme, mon voisin de gauche avait aussi accepté de donner sa place à sa copine, par contre celui de droite avec gardé sa place et sa femme e retrouvait donc dans le mauvais sens. Il n'avait pas eu cette galanterie.

Comme s'est difficile de tenir entre deux couples dans un train.
Sur le départ nous étions six, face à moi mon "concubin" offert par la SNCF, un beau pakistanais calme, assez âgé, à notre droite et à notre gauche : deux couples. Si on part du fait que les hommes sont galants et ont laissé la place dans le bon sens à leur dame, alors dans mon couple improbable, monté de toute pièce pour l'occasion, je faisais la femme.